Les projets

P1050222

Luozi est un des territoires de la Province du Bas-Congo situé à l’extrême ouest de la RD Congo. Il fait frontière avec la République sœur du Congo. Sa population, estimée à 188.000 habitants, est totalement rurale. Le territoire de Luozi a un climat tropical humide avec une hydrographie dense, car traversé par le grand fleuve Congo. Le relief est dominé par des plateaux, séparés par de grandes vallées couvertes de la savane herbeuse et des forets claires qui longent de nombreuses rivières. L’activité économique est marquée par l’agriculture, malheureusement pratiquée avec des techniques et méthodes rudimentaires. Celle-ci est complétée par l’élevage de petits ruminants et la volaille. L’activité industrielle y est quasiment inexistante.

DSC00288 red01Exposition-vente des produits de l'atelier de couture

Depuis 2006 « Jardin pour tous » (JPT) développe dans la région de Lubumbashi divers projets au service de la population (jardins, école des petits ECE avec l’Unicef) cantine scolaire 6400 repas journaliers avec le programme alimentaire mondial, et culture maraîchères avec plus de 200 mamans accompagné par la FAO. JPT est une association congolaise qui a créé au départ des jardins maraîchers, d'où son nom. Elle a ensuite développé d'autres activités.

Depuis 2011 un projet de développement intégré a vu le jour dans le village de Kasangiri. Après une période de sensibilisation il s’est créé en 2012 un marché couvert avec le Fonds Social de la république, un garage (réalisé en cofinancement AETM-Gouvernement luxembourgeois) et une école ménagère.

Aetm Congo RD AdT Kimbeimbe sos depannage Img3929

Grâce à l'action des Aumôniers du travail (ADT), les enfants de Kimbeimbe reçoivent une éducation primaire. Dans ce village de brousse, les Aumônier du Travail ont, d'une part, un espace communautaire d'éveil (école gardienne chez nous) sous le patronage de l'UNICEF. D'autre part, une école primaire fréquentée par 545 élèves en 2008/2009. Celle-ci a connu une augmentation de 50% suite à la diminution du coût d'inscription de 500 FC à 300 FC, soit 0,50 cents par mois. Il faut savoir que les enseignants sont payés par les parents, l'état ne prenant en charge que 20$ par mois et par enseignant.

P1040442

Luozi est un territoire et une localité de la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo. C'est le seul territoire du District des Cataractes situé sur la rive droite du fleuve Congo. Le territoire de Luozi compte 10 Secteurs: Mbanza-Mona, Mbanza-Ngoyo, Mbanza-Mwembe, Kimumba, Kivunda, Balari, Kimbanza, Kinkenge, De la Kenge et Mongo Luala.

Le village de Luozi est une citée rurale éloigné de Kinshassa, capitale du pays d'environ 300 km à l'ouest.

  • Viet Nâm: Delta du Mékong: Construction de routes et de ponts.
  • construction pont 700x405

Les régions rurales au Vietnam (71.01 %[1] de population) sont en plein développement. Cependant l'État se concentre sur les problèmes majeurs des grands axes, les zones rurales doivent en grande partie se débrouiller avec les moyens locaux[2].2006-01-06_KhVn

Ces villages sont mal desservis par les axes de communication. En saison des pluies, il est très difficile et dangereux de circuler sur les chemins boueux et étroits. Il faut alors faire des détours de plusieurs kilomètres ou finir le parcours à pied. Sans de bonnes infrastructures, tous les aspects de la vie quotidienne deviennent plus difficiles : vendre ses récoltes, aller à l'école ou à l'hôpital' Les modes de transport deviennent alors un aspect primordial du développement.

 

 

 

 

boue2 P1000595

Ainsi, les projets d'infrastructures sont essentiels pour les régions rurales. D'une part les infrastructures permettent le développement socio-économique des populations rurales et avec ce développement le désenclavement de ces régions. D'autre part les projets d'infrastructures sont essentiels et souvent préalables à tout autre projet de développement.

Europe Tiers Monde a établi un partenariat avec Mékong Plus. C'est une organisation qui aide au financement de petits projets d'infrastructures (chemins de deux kilomètres de long et de deux mètres de large en ciment et ponts d'une longueur inférieure à seize mètres de long toujours en ciment) mais aussi elle aide les communautés à s'organiser. Le but est de remplacer les ponts dangereux et les chemins impraticables[3].

La politique de Mékong Plus est de financer à hauteur d'un tiers du coût total des chemins et des ponts, le reste restant à la charge de la communauté. Sans cette aide les communautés devraient attendre en moyenne un à deux ans supplémentaires avant de pouvoir récolter la totalité des fonds nécessaires à de tels travaux.

D'autre part, la participation de la communauté permet une plus forte appropriation du programme, et l'attention portée à l'entretien des routes et ponts est également plus importante. Tous les bénéficiaires essayent de participer, même les plus pauvres ; les sommes apportées peuvent atteindre 25 % des revenus mensuels d'une famille pendant plusieurs mois.

DSCN1576LM Jan05 030

L'équipe de Mékong Plus réalise, également, plusieurs vérifications sur le terrain. La principale vérification concerne le nombre de personnes impliquées par la future construction ; plus le nombre de personnes affectées est considérable, plus il est important d'améliorer les infrastructures. On vérifie également si cette route permet l'accès aux services publics (école, hôpital ou dispensaire, mairie') mais aussi un meilleur accès aux ressources économiques (si la route constitue un raccourci pour se rendre au marché).

Mékong Plus organise plusieurs réunions dans chaque commune pour décider avec les populations et avec les autorités quels sont les projets prioritaires. La demande est à peu près dix fois supérieure à la capacité de Mékong Plus, ce sont donc les meilleurs projets qui sont choisis.

Chaque km de chemin aménagé et chaque pont construit touchent directement en moyenne 200 familles d'agriculteurs/éleveurs soit 1000 personnes dont 25 % sont des enfants en âge scolaire et 50 % sont des femmes (vivant en bordure des ouvrages).

Les bénéficiaires indirects sont estimés à 3 à 5 fois le nombre des bénéficiaires directs soit jusque 5.000 personnes qui emprunteront régulièrement les nouvelles infrastructures routières réalisées par le projet

Dans le cadre du présent projet, les zones d'intervention du projet se situent dans les provinces de Bình Thuân et de Ha^.u Giang (principalement cette dernière, car dans le delta). Situées au Sud et Sud Est du Vietnam, elles couvrent une population de 504.000 habitants répartis sur 500 villages.

Les 2 zones d'intervention sont éloignées de 400 km mais les réalités de contexte sont similaires en termes de pauvreté et d'infrastructures.

Pont 03

Route 03

Le coût du projet se monte à 57 206 ', dont 36 744 ' financés par les communes concernées et 20 462 ' par AETM.

 

[1] Les chiffres sont basés sur les statistique de l'Office général des Statistiques du Viet Nam ' Voir Annexe 9

Voir le site de Mekong plus : http://www.mekongplus.org/lang-fr/they-want-more-work/96-ils-se-chargent-des-ponts-et.html

 


 

  • Projet INDE ? KERALA - Poivriers

Le Kerala est des Etats de l'Inde se trouvant au sud ouest de la péninsule.

Molly et Matthew Manel, un couple indien ayant travaillé avec Mère Thérésa, ont fondés un Centre à Sengulam dans le district de Idukki , le Little Flower Mercy Home, accueillant des handicapés et des enfants orphelins.kerala-lfmh-01kerala-lfmh-02

Il y a presque vingt ans, le premier habitant du home fut un homme trouvé quasiment port de misère dans la rue et que les médecins, appelés à son secours, ont considérés comme perdu. Molly et Manuel l'ont soigné et guéri. Aujourd'hui le Centre est peuplé de plus ou moins deux cents personnes: 150 hommes, 10 femmes et 40 enfants. Aidé par un certain nombre d'organisations internationales, le Centre s'est constitué et a permis à ses habitants de trouver du travail et des moyens de subsistance notamment dans la culture.

Le contact entre AETM et le Centre a été réalisé grâce à d'anciens collègues des Institutions qui étaient en relation avec le Kerala et ce Centre en particulier. Ils se rendent régulièrement sur place et peuvent contrôler les développements réalisés. Avec leur aide, AETM a commencé, dès 1999 à participer aux projets du Centre en finançant des cultures de poivriers puis de Cardamone, en raison d'une maladie du poivrier. Le district de Idukku dont fait partie Sengalam est appelé la "terre des épices".

  • La maladie du poivrier appelé "druda vattam" causée par un champignon détruitkerala-poivriers-01 progressivement les arbres. Les autorités du pays ont conseillé de laisser les plans mourrir, ensuite de détruire les végétaux et de nettoyer la terre avant de relancer des cultures de poivriers. Un biologiste a également proposé une solution par l'introduction d'un champignon tueur du champignon causant la maladie. De plus, une baisse des cours à rendu la culture du poivrier momentanément non rentable. Il y a un espoir de reprise à terme. La production est actuellement stockée en attendant une remonté des cours.

     

    Afin de remédier à cette situation, le Centre s'est lancé dans la culture de la cardamone, épice très prisée, notamment dans les pays arabes. AETM a financé également cette activité.

    Les dirigeants du Centre, au vu de cette expérience,kerala-poivriers-02 souhaitent augmenter et surtout diversifier la production en créant des petits projets agricoles centrés sur la production de végétaux, l'élevage de poissons, la fabrication de pain, etc. Il leur est possible actuellement d'augmenter la surface agricole en achetant une parcelle de terrain de 3000 m² limitrophe de leur actuelle propriété. Celle-ci est bien entretenue, et apte à la culture agricole. Elle se trouve au sud de leur terrain, les ressources en eau sont bonnes et favorables à la culture de végétaux et l'élevage des poissons. En ce qui concerne les végétaux, le tapioca et le yam sont les éléments les plus communs au Kerala et sont consommés habituellement au petit déjeuner qui constitue le repas de base. Avec ces deux éléments d'autres végétaux qui entrent dans la préparation du Curry tel que le choux, les haricots et les épices comme le gingembre sont candidats à la culture. Enfin, d'autres productions adaptées au terrain et au climat completeront cette production: concombre, bananes, etc.

Variétés

Quantité

Valeur

Durée d'occupation du sol

Tapioca

150 plants

5 Rp

Une année, suivi par gingembre

Gingembre

20 kg

30 Rp

8 mois

Yam

30 kg

6 Rp

6 mois suivi par haricots

Haricots

1 kg

8 Rp

3 mois

Chilly/piment

100 g

10 Rp

3 mois

Concombre

20 g

5 Rp

3 mois

Choux

100 g

5 Rp

3 mois

Bananes

25 plants

8 Rp

une année

 

Le coût du projet se monte à 15 750 ?, dont 10 500 ? financés par le gouvernement luxembourgeois et 5 250 par AETM.


 

  • Projet INDE ? KERALA - Artisanat

Actuellement, Little Flower Mercy Home a en charge :

- une centaine d?adultes (femmes et hommes) non-autonomes, abandonnés par la sociétéProject Leaders (familles, hôpitaux, etc.) et porteurs de handicaps physiques et psychiques plus ou moins graves, qui sont logés, nourris, habillés et qui reçoivent des soins médicaux quotidiennement ;

- une centaine d?enfants (filles et garçons), orphelins ou abandonnés par leurs familles, qui sont logés, nourris, habillés et qui reçoivent une éducation scolaire obligatoire dans les écoles publiques du village avoisinant.

Le problème à résoudre est double :

- réduire les dépenses en matière d?alimentation, d?habillement, d?achat de linge de maison, par la production en propre d?aliments, de vêtements et autres produits;

- donner la possibilité concrète aux adultes et surtout aux jeunes étudiants d?acquérir des compétences pratiques, à divers niveaux d?apprentissage et de professionnalité, dans les activités artisanales de production.Tailoring room inside room No. 7

Les enseignants des écoles techniques de la région et les artisans locaux, qui connaissent déjà ce Centre de charité L.F.M.H[1]., sont disponible à collaborer pour la réussite de ce projet en apportant leurs soutiens, leurs connaissances et expériences professionnelles, en particulier, de fournir une formation technique aux jeunes étudiants et les introduire dans une activité professionnelle, qui leurs permette d?organiser une vie d?adultes autonome.

Le projet consiste :

- A installer dans les locaux existants du LFMH alimentés en électricité, des équipements, les machines, les dépôts des matériels, nécessaires aux productions artisanales (atelier de couture et textiles de maison, atelier de cuisine, atelier de produits d?artisanat indien). Les équipements et les machines relativement simples à installer dans des locaux permettent de garantir une sécurité adéquate et avec un impact pratiquement nul sur l?environnement.

- A fournir l?encadrement des artisans

- A donner un savoir-faire et une formation qui pourra être transmise aux personnes qui seront accueillies dans le futur par l?Association.

Le financement porte sur l?acquisition des machines, des outils, de matériels et meubles ainsi que leur transport et leur installation.

Actuellement, plusieurs dizaines de femmes et hommes porteurs de handicaps et une centaine d?enfants en âge scolaire. Certains participeront à la production, d?autres bénéficieront des produits : textile, nourriture, etc.

Sur une période d?au moins dix ans, il est prévisible que plusieurs centaines de personnes (enfants et adultes) pourront bénéficier directement de ce projet.

Participants actuels aux tâches de production :

- 10 Femmes;

- 29 Hommes;

- 23 Filles;

- 19 Garçons.

Au total: 39 adultes et 42 étudiants.

 

Le coût du projet se monte à 19 402 ?, dont 12 935 ? financés par le gouvernement luxembourgeois et 6 467 par AETM.


 


[1] Little Flower Mercy Home


  • Projet PEROU Malingas (En collaboration avec "Opération Monde Nouveau" - Belgique) - Construction des latrines d'une école.

Diaporama

 


 

  • Projet NICARAGUA- Renforcement de l'économie locale du département de Matagalpa (Projet géré par Frères des Hommes)

Rapport d'avancement 1ère année (2012)


 

  • Projet COLOMBIE - San Vicente de Cagán

San Vicente est située dans le Nord-Ouest du Caquetá en Colombie. Le village est limitrophe des départements du Huila et Meta et des communes de Cartagena del Chairá et Puerto Rico. Il s'étend une partie dans la cordillère orientale, une autre dans les Llanos Orientales et comme vestibule de l'immense Amazonie où elle pénètre à travers des grandes rivières.

Femmes 2000 ("Mujeres 2000") est un projet qui est né en 1999 à San Vicente del Caguan, Commune que le gouvernement de Colombie a donné à la guerilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), comme gage d'un accord pour célébrer les pourparlers de la paix.

Le 20 février 2001, le processus de paix fut rompu et les troupes gouvernementales revinrent à San Vicente. Ceci provoqua un exode de beaucoup de paysans considérés comme guerrilleros. D'autres fuirent aussi devant la menace de l'arrivée des paramilitaires. De plus, la localité devint un objectif de la guerilla puisque quelques attentats mirent en difficulté le gouvernement qui présumait de l'appeler "reconquise".

Le départ de beaucoup d'habitants, du grand nombre d'attentats qui les laissèrent durant des mois sans téléphone, ni énergie ainsi que l'absence de municipalité depuis la menace de mort qui pesait sur ses membres, ont causé une crise économique et sociale aux conséquences profondes. Une de celles-là fut pour les habitants de San Vicente d'être considérés comme des guerrilléros. Par exemple, aucun habitant de San Vicente ne pouvait continuer son travail dans d'autres départements de Colombie dès qu'on découvrait son lieu d'origine, ils étaient rejetés. Les gens pensaient que la période que dura le processus de paix (trois ans et demi) les avaient convertis à la guerilla.

C'est pour cela qu'ils étaient coincés entre la pauvreté dans la commune et l'impossibilité d'émigrer. De plus, des jeunes qui manquant d'oportunité de travail, prirent le risque d'aller grossir la population des guerilléros comme une option de vie, ou travailler dans les plantations de coca de la région. Là aussi allèrent s'employer de nombreuses femmes.

C'est dans ce contexte que s'est créé "Femmes 2000", un projet d'entreprise dirigé par des femmes chefs de famille avec les deux plateformes: une pour la production de viande, l'autre pour la confection.

Grâce à la position d'absolue neutralité qu'a toujours adopté "Femmes 2000", rejetant, par exemple, la prise en charge massive de ses produits par la guerilla, l'organisation continue à conserver le respect des paysans.

Les Missionaires de la Consolata ont donné un autre local pour la plateforme textile et l?ONU a donné des fonds pour l?achat des équipements.

Les bénéficiaires sont Directement: 26 Femmes partenaires du Groupe Associatif de Travail "Femme 2000" et indirectement les membres des 130 familles des partenaires du Groupe Associatif de Travail "Femme 2000". Par extension et par effet démonstratif, toutes les femmes de faibles ressources de la commune de san Vicente du Caguán sont bénéficiaires potentielles.

Atelier textileLe Groupe Associatif de Travail "Femme 2000" a été conçu non seulement pour fournir une formation et du travail aux partenaires afin qu'ils puissent améliorer leurs propres vies et celles de leurs proches, mais aussi pour exercer un apport d'offre du travail et des produits de qualité égale et à des prix plus économiques que ceux importés de l'intérieur du pays, en contribuant à l'entrée de la femme dans le monde productif de l'économie et en la plaçant à égalité en matière de droits et de devoirs avec l?homme.

L'Administration municipale a cédé un vaste local dans la Galerie où ils ont construit et mis en place trois plates-formes de travail (boulangerie, textile, transformation de viandes). La plate-forme de viande a bien réussi, et occupe tout le local, suite au déménagement de la plate-forme textile dans un autre local fourni par les missionaires de la Consolata.

Précédement, l'AETM et le Gouvernement luxembougeois ont aidé en finançant des équipements de base (groupe électrogène, etc..) au succès de cette initaitive.

Le Service National d'Apprentissage SENA a donné une qualification patronale et technique dans la transformation de la viande, l'informatique et les fondements comptables. Les femmes de "Femmes 2000", viennent de mettre à jour leur qualification en production "de la viande" auprès du SENA de Bogota. Les femmes de Femmes 2000 ont assistées au seminaire "DÉVELOPPEMENT ENTREPRENARIAL" dans le but de soutenir des opérations prolongées et la projection commerciale de l'entreprise.

Le projet concernant la transformation de la viande, comprenait les éléments suivants:

  • L?equipement de production d?energie: Groupe électrogène.
  • Une machine pour l?emballage sous vide.
  • Un hachoir en inox.
  • Un mélangeur de 50 litres.

Atelier textileLe coût du projet est de 11 808 ? dont 7 872 ? financé par le gouvernement luxembourgeois et 3 936 ? par AETM.

Aetm a financé également la plateforme textile pour un montant de 3 600 ?.

 

 

 

 


 

Sous-catégories